Ode à l'ami de mes nuits
Il s’appelle Mortimer. Il est fidèle. Je le retrouve chaque soir là où je l’ai laissé le matin. Dans la pénombre de ma chambre, mon regard croise le sien, immobile, empli d’une vague tristesse, d’une douce complicité. Je le prends contre moi, il tient tout entier dans le creux de ma main. Je lui parle, il m’écoute. Il est le témoin discret de mes ivresses, le confident de mes détresses. Parfois, on pleure, on rit ensemble. Et jusqu’au bout de la nuit, la douceur de sa peau apaise tous mes mauvais rêves.
Lorsque sonnera mon heure, c’est lui que j’emmènerai en Finistère, voir Ouessant par gros temps, l’océan s’éventrer sur le granit, et disparaître.
Lorsque sonnera mon heure, c’est lui que j’emmènerai en Finistère, voir Ouessant par gros temps, l’océan s’éventrer sur le granit, et disparaître.
2 Comments:
Et ben dites moi c'est tellement bien écrit tous ses textes que l'on a peur de mettre des réactions... C'est en effet une jolie photo comme toute celle du blog d'ailleurs...
Bisous bisous
Trop mignon l'ourson... il doit en connaître bien des choses ce Mortimer... amères, légères, passagères... Bouche cousue, grandes oreilles, il a tout pour plaire ! Fais de beaux rêves donc Malo, vole loin des brumes et pars pas trop vite à Ouessant. bizz bizz. Mélo
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